Doigts arrachés, globes oculaires crevés, parties génitales touchées. Une médecin qui travaille à l’Hôtel-Dieu de France, à Beyrouth, a constaté de près les dégâts physiques causés par les explosions de téléavertisseurs au Liban. Elle raconte à La Presse comment les urgences de l’hôpital ont géré mardi cette expérience « traumatisante ». Elle préfère taire son nom puisqu’elle n’a pas été autorisée à parler publiquement.