Une passion qui mène à de belles découvertesChristophe Mahy, habitant de Rolly et originaire de Presgaux, est informaticien. Il s’occupe donc de tous les problèmes informatiques des membres et a créé le serveur nécessaire pour que ces derniers puissent faire leurs recherches. Passionné depuis plus de 20 ans, Christophe s’est lancé dans la généalogie quand sa fille est née.Ayant perdu son papa tôt, il a voulu lui permettre de savoir d’où elle vient et de connaître au mieux l’histoire de sa famille. " J’ai découvert la généalogie grâce à Daniel Abrassart, membre du comité également ", rappelle-t-il.Il insiste sur le fait que n’importe qui peut accéder à une grande quantité d’informations en ligne, via les archives générales du Royaume par exemple ou encore les registres paroissiaux. Des articles de faits divers peuvent également aider parfois."A vant, c’était bien plus compliqué d’accéder à ces renseignements, mais cela s’est grandement amélioré grâce à Internet", se réjouit-il. Lors des réunions au CGCTA, il lui est arrivé quelques surprises en aidant les membres dans leurs recherches. Mais il n’est pas non plus en reste.Un ancêtre en Colombie "En 2021, j’ai été contacté par un Colombien, explique-t-il. Il m’avait trouvé via des sites comme FamilySearch et Geneanet. J’ai été fort surpris quand il m’a expliqué que nous avions un ancêtre en commun: une dame qui est partie de Gonrieux, avant d’aller en Guadeloupe, puis d’être envoyée avec son compagnon en Amérique centrale pour la construction du Canal de Panama et de s’y marier ."Obtenir de tels résultats serait impossible sans les sites spécialisés et sans esprit d’entraide (une caractéristique bien présente chez les généalogistes). Christophe Mahy a notamment réussi à remonter jusqu’aux années 1650 dans les branches proches de son arbre généalogique. " C’est assez peu par rapport à ce que l’on peut faire, mais une des branches éloignées remonte malgré tout jusqu’au XIIe siècle, insiste-t-il. Les recherches sont évidemment plus difficiles quand on recherche de plus en plus dans le passé parce que les actes de mariage, de naissance ou de décès n’existaient pas. Et une fois mis en place, ils restaient très succincts ."Notre généalogiste compte bien poursuivre ses recherches et aider le plus de membres possible grâce au serveur qu’il a créé et à sa base de données contenant plus de 150 000 personnes. Les généalogistes de la région se sont retrouvés, à Salles, lors de leur réunion mensuelle. Chacun peut faire appel à leurs services pour une recherche. ...