À 359 ans, Charleroi a beau être la ville la plus jeune de Wallonie après Louvain-la-Neuve, son histoire n’en est pas moins captivante avec des épisodes militaires, une succession d’occupations, des événements sociaux et politiques majeurs sans oublier sa prodigieuse épopée industrielle. Une grande partie de cette mémoire a pu être sauvegardée, on peut la redécouvrir dans des documents et journaux anciens au centre communal des archives. Mais elle subsiste dans des témoins précieux, parfois classés au patrimoine. Maxime Felon a la volonté de "vider les armoires des dossiers en attente" (sic): remplacement de la toiture de la chapelle des Affligés à Jumet, rénovation des corniches du château de Monceau, sécurisation de la tour Saint Jean à Gosselies, pour ne citer que quelques exemples. Il entend établir un cadastre de l’état sanitaire des bâtiments classés de Charleroi, en commençant par ceux qui sont propriétés de la Ville. Pour les autres appartenant au privé, la volonté est de pouvoir offrir un soutien aux démarches. "Si on en trouve les moyens" , précise-t-il. Marchiennois, il est forcément sensibilisé aux attraits et au potentiel de l’ancien Haut-Fourneau de Carsid, le HF4. Une installation que la Wallonie s’est refusée à protéger mais qu’il faut préserver, observe-t-il. Il le rappellera très bientôt au ministre-président Adrien Dolimont, qu’il doit voir. ...