Dimanche matin, ils sont plus d’une quinzaine à se presser devant la porte du coiffeur tournaisien Yaseen Jasim, pour une coupe gratuite. « Je me sens comme un nouvel homme », témoigne avec le sourire, Bernard, au moment de quitter le salon. Au chômage depuis quelques années, il ne peut pas souvent s’offrir le coiffeur, un « luxe » quand on ne parvient pas à boucler ses fins de mois.